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samedi 23 juillet 2011

LES T.A.N

En cette période estivale, se déroulent les Tests d’Aptitudes Naturelles. C’est un des moments les plus importants de l’année pour la vie du Club : l’observation du cheptel en morphologie et en aptitudes, le contact avec les propriétaires, la réactivation des délégations, doivent occuper toute la journée des responsables présents.

Si cette épreuve est un examen, les examinateurs doivent être également des éducateurs pendant le parcours du chien et après celui-ci en commentant son déroulement, en mettant en valeur les actions positives et en essayant de donner des conseils pour améliorer les points négatifs. Tous ces commentaires peuvent profiter à tous les concurrents et on aborde ici toute l’importance de l’examinateur de TAN qui doit savoir être observateur, pédagogue et qui doit donc bien connaître le fonctionnement du chien d’arrêt et les principes de son éducation.


Pour prendre le contre-pied des articles habituels, nous allons recenser les situations où le chien ne peut avoir le TAN :

- La première est celle où notre élève tourne en rond, regarde sans cesse son maître, va voir les concurrents au bord du chemin. En bref, celui-ci ne sait pas vraiment pourquoi il est là, il ne chasse pas,  ne montre pas sa passion et donc ne peut avoir le TAN . Au passage, il suffirait peut-être de l’envoyer quelques minutes sur un terrain d’entraînement, de lui acheter un ou deux gibiers pour le voir se transformer .

- La seconde est la situation où le chien ne marque pas l’arrêt, c’est-à-dire ne s’immobilise pas au moins 5 secondes (on dit « mille un, mille deux, mille trois ») avant d’aller faire voler le perdreau qui se défile devant lui. C’est souvent le cas des chiens qui ont été travaillés sur du gibier facile qui se repose tout de suite après l’envol et que le chien va capturer ; après deux ou trois captures, le chien va directement sur le gibier et oublie d’arrêter : il cherche l’efficacité et c’est bien là une faute d’éducation qui n’arriverait pas sur du gibier sauvage. La solution est de reprendre le cordeau pour affirmer cette fermeté d’arrêt caractéristique de nos chiens.


- La troisième est le manque d’équilibre souvent caractérisé par la peur du coup de feu. Au coup de revolver, le chien, la queue dans les pattes, repart vers son maître ou à la voiture.

Ces situations d’échec sont donc bien caractérisées, faciles à identifier pour le juge et faciles à travailler pour le maître. Rappelons au passage que si le TAN est un examen, il n’y a pas lieu d’établir un classement (donc pas de grand ni de petit TAN). Depuis déjà longtemps, et pour ces raisons, je n’organise plus de barrage en fin de journée où de toute façon, les jeunes chiens sont souvent perdus en courant en couple.

 Pierre DEBRET.