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dimanche 24 juillet 2011

LES RIVES DE L'AURE

Continuant notre visite des élevages amateurs qui ont marqué de leur empreinte notre griffon, après l’étoile d’Heudicourt nous descendons en Normandie pour rendre visite à Yves Lehericey propriétaire de l’affixe des rives de l’Aure.

Yves, bonjour, pourrais tu nous présenter ton élevage :
Mon élevage se trouve en Normandie à proximité du Cotentin ou je chasse la bécassine, mon gibier de prédilection avec la bécasse; je possède une petite dizaine de chiens, jeunes et adultes.


Serpette des rives de l'Aure

Depuis quand élèves tu :
 J'élève depuis 1983, j'ai commencé un peu par hasard, mon voisin me vantait les qualités de sa griffonne à la chasse, j'ai donc acheté une chienne chez Mr Langlois, cette chienne était très chasseuse, je l'ai présentée au TAN à Meslan en Bretagne et comme ce jour là elle fut la meilleure. Mr Kerspern  m'a encouragé à la présenter en field, ce que j'ai fait, j'ai réussi à la mettre trialer et sur sa 1ere portée j'ai gardé Viking que j'ai également mis trialer et la dessus cela s'est enchaîné j' ai ensuite classé Cahia, Cibelle, etc..

Pourquoi le griffon:
Le griffon est un chien rustique qui me convient pour la chasse au bois et au marais, de plus il a un caractère en or et il est assez facile à dresser.

                                                             Field de Varang 2007
Une visite sur votre site http://www.lesrivesdelaure.fr/, nous démontre que vous avez produit nombre de champions tant en travail qu’en conformité, avez-vous un secret ?, :
Non il n'y a pas de secret, j'essaie de faire reproduire des chiens bien typés et surtout qui ont la passion de la chasse, c'est la qualité que je recherche avant tout. La réussite en élevage pour moi, c'est, de bons géniteurs, un peu d'intuition pour faire les bons mariages et un peu de réussite, rien n'est acquis à l'avance c'est ce qui fait l'intérêt de l'élevage.

Hudson des rives de l’Aure fut un grand champion, à une époque où les griffons n’étaient pas très nombreux à ce niveau, il fut l’un de ceux qui ont ‘’ouvert la voie’’. Pour un élevage amateur cela ce vit comment, un après Hudson ? :
Cela se vit très bien, en effet Hudson a été un bon raceur, il a produit une bonne vingtaine de CHCS et de CHIB et un peu plus de trialers et champions de travail dans son pédigrée on retrouve des deux côtés des griffons très connus Viking de San Germano, Ranger, Lucky des vieilles Rouches, Rolls et la fameuse Serpette. En fait j'ai profité de la sélection des éleveurs avant moi.
J'ai actuellement d'excellents griffons, Serpette II, Usano, Calia et des plus jeunes, mais des Hudson on en trouve pas à tous les coins du bois.


Usano des rives de l'Aure


En ce qui concerne, le dressage de vos chiens, comment procédez  vous ? :
Je débourre tous mes chiens, j'en ai dressé et classé plusieurs moi-même mais quand j'ai un sujet qui me semble avoir des qualités au dessus de la moyenne, je le mets chez un professionnel. J'ai confié des chiens à Mrs Didier Desjardins, Bernard Faussurier et Emmanuel Bourgeois.

Une question dans l'air du temps, pensez vous que l’on peut chasser avec des chiens de field ? :
J'ai toujours chassé avec mes chiens de field sans problème, il suffit d'une petite reprise en main avant les concours pour les remettre en ligne.

Si vous aviez un conseil à donner à un jeune griffonnier, quel serait-il ? :
Je lui dirais d'observer les autres tant en expo qu'en field, j'ai moi-même beaucoup appris en regardant les gens qui avaient de l'expérience et s'il veut faire de l'élevage être persévèrant, si ça ne marche pas au début il faut recommencer, pour apprendre il faut mettre les mains dedans, l'élevage ça ne s'apprend pas que dans les livres.

Pour terminer, quel est votre souhait concernant l’évolution de notre barbu ? :
Nous avons aujourd'hui d'excellents griffons qui peuvent rivaliser avec les meilleurs et je souhaite qu'ils continuent a nous donner autant de plaisir à la chasse et en concours.

Fred LEGLAND.

samedi 23 juillet 2011

Le choix du chiot

Le choix du chiot
                                                                                L’ouverture approchant, nombre d’entre vous cherchent celui ou celle qui assurera la relève de leur griffon vieillissant. Autrefois c’était plus simple et se passait plus localement : "Albert "avait une bonne femelle de griffon que vous connaissiez  et il la faisait saillir par le mâle de "Louis" que tout le monde connaissait pour ses capacités cynégétiques. Cela n’assurait pas que des champions, mais pour le moins d’honnêtes partenaires pour vos journées de chasse que le gibier abondant et peu farouche passionnait rapidement.

                                                                             Aujourd’hui, les choses ont bien changées, le gibier sauvage est plus rare et moins coopératif qu’autrefois, les journées de chasse sont moins nombreuses et pour beaucoup d’entre nous, les exigences professionnelles nous ont contraints à s’éloigner de nos bases natales.


                                                                            Dans ces conditions, la meilleure formule pour acquérir un chiot est de se tourner vers la bourse aux chiots du club: http://www.griffonkorthals.fr/  et si j’en juge par les nombreux appels téléphoniques que je reçois à ce sujet, vous êtes tous très soucieux de la qualité des parents de votre futur protégé et c’est très bien.

                                                                           Où cela se complique, c’est lorsque vous abordez l’analyse de la cotation de la portée dont vous retrouverez les éléments sur le site du club à la même adresse que précédemment. Vous avez bien sûr remarqué que la cote de la portée est l’addition de celles des parents et qu’une même valeur de cotation peut s’acquérir de plusieurs manières. Pour illustrer mes propos prenons l’exemple d’une portée cotée 6, elle peut être obtenue par l’addition des cotations , 5+1, 4+2 ou 3+3, ce qui n’induit pas du tout les mêmes attendus. Sans préjuger de la valeur effective des géniteurs cotés 1 ou 2, il n’en demeure pas moins évident que c’est seulement à partir de la cote 3 que le chien a obligatoirement obtenu des résultats en épreuve de travail permettant ainsi à d’autres que son maitre de juger de sa valeur sur le terrain....Bien entendu d'autres éléments plus subjectifs peuvent déclencher votre choix et dans ce cas...la voie du coeur fait parfois bien les choses.

Fred LEGLAND.

LES T.A.N

En cette période estivale, se déroulent les Tests d’Aptitudes Naturelles. C’est un des moments les plus importants de l’année pour la vie du Club : l’observation du cheptel en morphologie et en aptitudes, le contact avec les propriétaires, la réactivation des délégations, doivent occuper toute la journée des responsables présents.

Si cette épreuve est un examen, les examinateurs doivent être également des éducateurs pendant le parcours du chien et après celui-ci en commentant son déroulement, en mettant en valeur les actions positives et en essayant de donner des conseils pour améliorer les points négatifs. Tous ces commentaires peuvent profiter à tous les concurrents et on aborde ici toute l’importance de l’examinateur de TAN qui doit savoir être observateur, pédagogue et qui doit donc bien connaître le fonctionnement du chien d’arrêt et les principes de son éducation.


Pour prendre le contre-pied des articles habituels, nous allons recenser les situations où le chien ne peut avoir le TAN :

- La première est celle où notre élève tourne en rond, regarde sans cesse son maître, va voir les concurrents au bord du chemin. En bref, celui-ci ne sait pas vraiment pourquoi il est là, il ne chasse pas,  ne montre pas sa passion et donc ne peut avoir le TAN . Au passage, il suffirait peut-être de l’envoyer quelques minutes sur un terrain d’entraînement, de lui acheter un ou deux gibiers pour le voir se transformer .

- La seconde est la situation où le chien ne marque pas l’arrêt, c’est-à-dire ne s’immobilise pas au moins 5 secondes (on dit « mille un, mille deux, mille trois ») avant d’aller faire voler le perdreau qui se défile devant lui. C’est souvent le cas des chiens qui ont été travaillés sur du gibier facile qui se repose tout de suite après l’envol et que le chien va capturer ; après deux ou trois captures, le chien va directement sur le gibier et oublie d’arrêter : il cherche l’efficacité et c’est bien là une faute d’éducation qui n’arriverait pas sur du gibier sauvage. La solution est de reprendre le cordeau pour affirmer cette fermeté d’arrêt caractéristique de nos chiens.


- La troisième est le manque d’équilibre souvent caractérisé par la peur du coup de feu. Au coup de revolver, le chien, la queue dans les pattes, repart vers son maître ou à la voiture.

Ces situations d’échec sont donc bien caractérisées, faciles à identifier pour le juge et faciles à travailler pour le maître. Rappelons au passage que si le TAN est un examen, il n’y a pas lieu d’établir un classement (donc pas de grand ni de petit TAN). Depuis déjà longtemps, et pour ces raisons, je n’organise plus de barrage en fin de journée où de toute façon, les jeunes chiens sont souvent perdus en courant en couple.

 Pierre DEBRET.

LES CONCOURS SAINT HUBERT

Adhérent au club du griffon Korthals depuis novembre 2007  et heureux propriétaire de CASSY, Georges FARENG représentera la France au championnat du monde du concours ST HUBERT 2011. Il a bien voulu répondre à nos questions, Planète KORTHALS l’en remercie.
                        
PLANETE KORTHALS : Pour un amateur comme vous quel a été le déclencheur de cette passion pour les compétitions.
Georges FARENG :
J’avais déjà entendu parler de field trials et voulais en savoir plus sur ces compétitions. Avant de choisir Cassy, j’ai suivi quelques concours en spectateur. Je voulais observer plusieurs races continentales ( dont le griffon Korthals ). Lors  de ces journées, j’ai eu la chance de pouvoir suivre Michel LANGLAIS, un juge de travail bien connu. Ce dernier m’a expliqué en quelques heures tout ce qu’un débutant devait savoir sur les field trials. Ses explications étaient tellement claires qu’il m’a semblé évident de tenter l’aventure. De plus, le côté « compétition » me convenait et donnait un piment supplémentaire à ce que je considérais de toute façon comme de la chasse . Nous avons commencé à participer aux premiers fields en 2009.


P.K   Depuis quand faites vous le St Hubert.
J’ai participé pour la première fois au concours St Hubert un  25 octobre 2008, Cassy avait tout juste un an. Nous avons gagné le concours départemental et avons donc été sélectionnés pour la finale régionale. Cette finale gagnée, nous sommes allés en finale nationale en Sologne. Nous n’avons pas eu de chance au tirage au sort, nous devions passer en dernière position. La totalité du territoire avait déjà été prospectée par les autres concurrents et notre manque d’expérience a fait le reste. Nous avions fini quatrième.
La deuxième année, en 2009, Cassy était parfaitement préparée. La saison de  « gibier tiré » avait servi d’entraînement. Nous étions prêts mais St Hubert n’était toujours pas avec nous. Nous avons eu un parcours sans oiseau et venir à Rambouillet pour ne voir aucun faisan  ???
La troisième année s’annonçait plutôt mal. Nous avions gagné en finale régionale de belle manière mais Cassy venait juste de « tomber en chaleur ». Heureusement pour nous, la finale à Rambouillet fût reportée pour cause de neige et c’est en janvier que nous avons pris la direction de la chasse présidentielle. Je devais passer en septième position, juste avant le dernier candidat, un professionnel avec sa chienne braque allemand championne de travail. Le temps m’a paru très long. Présent à 7H30 sur le domaine, je devais passer vers 14H00. Le concurrent me précédent était le premier à avoir prélevé deux faisans. La barre était placée assez haute. Après ma présentation, lorsque j’ai lâché Cassy, j’ai senti qu’elle allait faire un grand parcours … Et ce fut le cas. Notre parcours était presque parfait et nous fûmes déclarés vainqueurs.


P.K   qu'est ce qui vous attire dans le St Hubert.
G.F   le concours St Hubert est une discipline à part. Pour gagner, il faut beaucoup de concentration de la part du chasseur qui doit, en plus de conduire son chien, faire attention à son comportement, choisir les meilleures options pour prospecter le terrain…. Tout doit être le plus « parfait » possible. Cela demande du travail. Le chien n’est pas le seul à être jugé. Ce qui compte, c’est le couple « chien / chasseur ». C’est un exercice  très proche de la chasse avec en plus peut être le souci de l’efficacité car pour gagner, il faut quand même prélever en un laps de temps très court ( 20 minutes ) le gibier prospecté.

P.K_  Vous qui faites aussi du field, quelles différences y trouvez vous.
G.F   le chien n’est pas comme en field trial le seul acteur à être noté. Lors du concours St Hubert, l’action du chasseur est prépondérante. Il guide le chien comme en field mais doit en plus tirer tout en respectant un certains nombre de règles et en conservant un comportement irréprochable … Tout ceci demande une certaine maîtrise ou du moins une bonne assimilation de la discipline par le chasseur.


P.K    Vos projets
G.F :  Je voulais participer comme l’année dernière aux quatre jours en Vanoise mais je vais faire l’impasse et me concentrer sur la préparation de la chienne pour le championnat du Monde en octobre prochain.
P.K : Si nous parlions un peu de votre chienne .
G.F : Cassy a trois ans et demi elle est née le 10 septembre 2009, elle est arrivé chez nous le 11 novembre 2007. Elle est la fille de Umberto des Grandes Origines ( CH P, A, T, CS, IB, ESB ) et de Souris des Grandes Origines ( CH P, A, CS, IB ).
Cassy est CHA ( en une saison avec 11 classements sur 13 présentations ), et CHP ( en deux saisons avec 12 classements sur 22 présentations ). Cassy est une chienne très intelligente, douée d' un très grand nez et d’un bon physique. Elle est passionnée. Son obsession : faire plaisir à son maître. Les conditions climatiques où elle est la « meilleure » : tempête de vent, froid, pluie … Son point faible : elle craint la chaleur comme beaucoup de chiens d’ailleurs.

P.K :  Pensez vous la faire reproduire, avec qui ? Pourquoi?
 G.F : je réalise que Cassy a des qualités supérieures à la moyenne et qu’il serait dommage de ne pas la faire reproduire. Je n’ai pas encore décidé quel serait le mâle même si j’en ai un ou deux en tête.


P.K :   Par rapport à la chasse que vous pratiquez  et votre participation aux  Fields , quelles en sont les contraintes  par rapport à un chasseur qui ne fait que chasser avec son chien .
G.F : les principales contraintes : ne pas tirer si la chienne n’a pas arrêté le gibier, ne pas tirer le gibier à poil, chasser sur de courtes séances ( 3/4H à 1H30 maxi en saisons de chasse ), réduire encore les séances et ne plus prendre le fusil en préparation de la saison des field trials….

P.K : En octobre ce sera le grand rendez-vous, le championnat du monde  ST HUBERT y aura-t-il une préparation spécifique.
G.F :  Cassy aura un entraînement physique d’entretien pendant la période qui nous sépare de cette échéance. Début septembre, elle aura un entraînement du type « gibier tiré » dont les dernières séances se passeront dans les Landes

P.K : A la chasse, n’est-ce pas aussi un moment privilégié  aux côtés d’une chienne exceptionnelle.
G.F : j’ai beaucoup de plaisir à chasser avec elle … La chienne fait tout pour me faire plaisir. Elle est parfaitement « mise » et j’ai complètement confiance en elle. Je vois une différence énorme entre la façon dont je chassais avec mes précédents chiens et ma façon de chasser avec Cassy  … Clairement, c’est le chien qui a fait évoluer le maître !

Interview de Bernard Loisel.

vendredi 22 juillet 2011

Les dresseurs professionnels

Entretien avec André HARDUIN

C’est au cœur de la Picardie, à Bettencourt St Ouen que nous nous rendons, pour rencontrer une figure emblématique du monde des dresseurs professionnels, André Harduin.

Après vingt six ans de dressage et d’élevage, orientés surtout vers l’épagneul breton, avec l’affixe fameux « du bois de Vauchelle », André Harduin a choisi depuis 6 ans de ne plus se consacrer qu’au dressage. Cette longue carrière au service du chien fut récompensée par plus de 70 champions de travail, 12 sélections en coupe d’Europe et 14 en coupe du monde dont une fut gagnée en individuel et une autre en équipe.

Fred Legland : Dites nous André, combien accueillez vous de chiens pour le dressage ?

André Harduin : En général, j’ai toujours une quinzaine de chiens dans mes chenils.

FL : Beaucoup de ces pensionnaires vous sont confiés pour un dressage chasse et sûrement quelques uns pour le field ….

AH : Effectivement, on peut considérer que je dresse annuellement une quinzaine de chiens pour le field et plus de quarante pour la chasse.

FL : Vous avez toujours eu des griffons parmi vos élèves, mais il semble qu’au fil du temps leur  nombre soit en sensible augmentation.

AH : Oui, c’est vrai et c’est tout à fait normal, les chasseurs recherchent des chiens passe partout, rustiques qui ne craignent ni l’eau , ni la ronce et qui soient souples au dressage. De plus le Korthals est très sociable en famille. En ce qui concerne les fields, j’ai notamment eu Leritz de la Copéane, Riri des Grandes Origines, Senghor et plus récemment Big-boss des Plaines du Mare à l’eau qui m’ont donné beaucoup de plaisir, mais ce n’est pas fini, j’ai actuellement quelques espoirs dont nous reparlerons !!!

FL : Justement, une rumeur circule selon laquelle, un chien de field  ne serait pas approprié pour la chasse, vous pourriez nous donner votre opinion la dessus ?

AH : Vous savez, ceux qui font circuler cette fable n’ont certainement jamais eu un bon chien de field ! Il ne faut surtout pas oublier qu’avant de se lancer dans les field-trials, il faut qu’un chien ait chassé, bien et beaucoup pour acquérir le niveau.

FL : Selon vous, à quel âge faut il amener un chien au dressage.

AH : Tout d’abord, il faut comprendre qu’il y a comme pour les enfants, une gradation dans leur apprentissage qu’il faut respecter sans en bruler les étapes. Certains maitres apportent au dresseur des puppys qui n’ont pas fait leur classe enfantine et voudraient les récupérer six semaines plus tard avec le bac en poche !

Disons qu’entre deux à six mois, il importe que son maitre le sociabilise, lui apprenne la propreté à la maison, la marche en laisse et tout ce qui nous sert à communiquer avec lui au quotidien. Mais aussi et surtout, le contact avec la nature les rencontres avec le gibier et les animaux qu’il sera amené à voir lors de ses sorties futures. C’est la meilleure période de sa vie pour lui apprendre son éducation de base, tout retard pris à ce niveau, sera ultérieurement plus délicat à rattraper.

Pendant cette période, il ne faut surtout pas vouloir le dresser face au gibier, cela risquerait de freiner l’éveil de son instinct de chasseur, au contraire il faut qu’il poursuive le gibier pour prendre goût à la chose, laissez lui faire des bêtises, il sera bien temps plus tard quand la passion sera installée de débuter son dressage.

Une fois sa maternelle effectuée, il faut idéalement attaquer l’école primaire en l’emmenant à la chasse, pour que sa passion grandisse et surtout ne pas se formaliser de ses sorties de mains qui seront inévitables au fur et à mesure que sa passion grandira. Le dresseur saura en temps voulu canaliser ses ardeurs, mais plus difficilement lui en donner ! S’il est sensible, évitez de l’emmener les premières fois dans des chasses commerciales où il pourra certes, voir du gibier en nombre, mais entendra sûrement ,bien avant, des fusillades dont il ne comprendra pas le sens et risquera de prendre peur !

Une fois cela acquis, il est prêt pour attaquer ses études secondaires chez un professionnel et pourquoi pas, s’il est brillant, à la suite les études supérieures en tentant l’aventure des fields.

jeudi 7 avril 2011

Editorial

Fred LEGLAND
Soyons clairs !

Notre protégé est un chien formidable qui a su épouser l’évolution de nos besoins au cours de ces quarante dernières années, tout en restant ce que son fondateur, Edouard Karel KORTHALS, avait souhaité : le trait d’union entre les chiens anglais et les continentaux, polyvalent et endurant.

Qui sommes nous ? Des passionnés du griffon Korthals, avec qui nous chassons, que nous produisons, élevons, dressons et présentons en Field-Trials et aux Expositions .

En principe, délégués du club, investis dans son fonctionnement de terrain, entendez par là que nous organisons ou participons à l’organisation des TAN, Field-Trials et Expositions du club, toujours disponibles pour répondre aux attentes des propriétaires ou futurs acquéreurs de griffons.

Alors me direz- vous, quel est l’intérêt de votre site, si c’est juste un clone du site officiel ?

Le site du CFGAPDK est le site de tous les Griffonniers et à ce titre, sa vocation institutionnelle le limite dans un carcan administratif que nous n’avons pas. Notre mission sera donc d’apporter un éclairage différent sur l’actualité cynophile en général et griffonnière en particulier, de faire connaître tous les acteurs professionnels ou amateurs qui valorisent notre chien, de réagir contre toutes les attaques qui pourraient lui nuire.

Pour ce faire, nous allons mettre à votre disposition notre site qui visitera à travers ses différentes rubriques l’ensemble de ceux qui travaillent chaque jour dans l’intérêt de notre race. Nous espérons ainsi apporter notre contribution au développement  et  à la défense de notre  barbu.

Le concours des chasseurs

Le club du griffon KORTHALS pense aux chasseurs griffonniers.

Il faut saluer l’initiative du club du griffon Korthals d’intégrer  celles et  ceux qui possèdent un griffon non trialisant et qui un jour, auraient aimé tenter cette expérience, mais que les circonstances ou les choix, ne permettaient pas de se retrouver dans ces manifestations.
                                                                    
Aujourd’hui, grâce au « concours des chasseurs », le club du griffon KORTHALS a pensé dans sa généralité, aux chasseurs qui possèdent un griffon, inscrit au LOF ou PAS, et qui n’ont jamais classé leur chien en field.                                                                                                    

Il a organisé le 12 novembre dernier le 1er « concours des chasseurs » en forêt de GIROUSSENS (81), sur une partie d’un magnifique territoire, de 680 ha de forêt.

Cette épreuve réservée à tous les chasseurs griffonniers, où chacun a participé sans complexe ni appréhension, dans une ambiance de chasse, et a vu évoluer son compagnon, dans les conditions identiques de la compétition, avec le même accompagnement, mais sans les contraintes éliminatoires.

Pour cette première édition, pas moins d’une vingtaine de griffonniers sont venus y participer, tous fiers de montrer leur copain de chasse. Des personnes qui, habituellement, nous ne rencontrons pas sur les terrains.                                                                                                        

Lors de cette journée, tous ont profité de nombreux conseils de la part de leurs collègues, venus concourir en field  sur les terrains adjacents. Sur les chemins, initiés et chasseurs attendaient leur tour de passage. On pouvait observer de petits groupes, où les conversations allaient bon train, chacun n’hésitant pas à poser sa question. Nous étions véritablement au coeur de la chasse dans une ambiance de chasse.

Les juges  ont joué un rôle pédagogique et prodiguaient à chacun, les conseils adaptés au parcours de leur griffon. Le conducteur avait droit lui aussi en fin de parcours, à son cours particulier.

Tous les participants ont été conquis par cette première. Certains parlaient de présentation au Tan, à une expo, de rapport à terre, en somme une Régionale ! Les prémices d’un engouement, et pourquoi pas de futurs conducteurs en field. Ces concours permettront certainement de découvrir des potentiels dans les chiens présentés.

Dans une salle bien chauffée autour d’un bon repas, les commentaires des participants ne laissaient aucun doute sur leur satisfaction de la journée. Chaque concurrent a reçu une coupe en fonction d’un classement ou de sa participation.

Vu le succès de ce premier concours de chasseurs, nous espérons qu’il sera pérennisé et s’étendra à d’autres régions, pour la plus grande satisfaction de tous les chasseurs griffonniers.

Bernard Loisel

Visite de l'Etoile d'Heudicourt

Gérard HOCQUET

Aujourd’hui, nous rendons visite à Gérard HOCQUET, propriétaire du plus vieil affixe actif de griffon Korthals français, « l’Etoile d’Heudicourt », élevage d’élite.

Ce personnage, haut en couleurs, responsable de la région Nord-Pas de Calais et de Champagne – Ardennes, est appelé « Le Capitaine » par tous les griffonniers du nord de la France.

Fred Legland : Dites nous Gérard, depuis quand élevez vous ?

Gérard Hocquet : En fait, c’est mon père André Hocquet qui créa l’Etoile d’Heudicourt en 1936, avec notamment deux chiens, Lubie de Poix et Jika du Seuwez ( voir PDF attachés), par la suite il éleva également des chevaux, en gardant le même affixe. A mon retour de la guerre d’Algérie, je repris donc tout naturellement la suite, m’investissant comme responsable régional au niveau du club dont j’ai connu les six derniers Présidents : Mr Urbain FAVRE, Mr Yves Droit, Me Lay, le Dr Rocheboeuf, Mr Jacques CARPENTIER et Mr André GALLET-LACHAISE.

FL : Si mes renseignements sont exacts, vous participez également au fonctionnement du club  du Korthals comme responsable Nord-Pas de Calais et Champagne-Ardennes, mais aussi comme membre du comité de la SC Nord –Pas de Calais et contrôleur d’élevage !

GH : (petit rire) C’est exact, je vois qu’il y en a qui sont bien renseignés ….

FL : Combien de chiens avez-vous au chenil ?

GH :  Autrefois plus de 50, mais maintenant vu mon âge, une dizaine d’adultes, avec trois portées par an, me suffisent à entretenir ma passion pour les griffons.

FL : Vous présentez en expo, mais aussi en field qui dresse vos chiens ?

GH : L’éducation de base et l’ébauche du dressage sont toujours réalisées par mes soins, mais la finition est confiée à un professionnel qui récupère ainsi un chien qui sait déjà lire et écrire, mais peut être pas encore servir à table !

FL : Dans les chiens issus de votre élevage, quels sont ceux qui ont marqué votre esprit par leurs résultats en travail.

GH : IL y en a beaucoup, mais spontanément je peux citer : Uron, Arthus, Tyr, Titou, Nalko, Eros, Balzane et aussi Olaf pour ses résultats en expo.

FL : Avez-vous eu aussi des « Etoile d’Heudicourt » qui ont brillé à l’étranger ?

GH : Bien sûr ! Comme Icare par exemple qui fut champion de travail au Canada ou Picsou qui fut champion de beauté en 2003 en Belgique.

FL : Quel jugement portez vous sur l’évolution de la race du griffon.

GH : Globalement, la race se porte bien mais depuis une bonne vingtaine d’année, comme chez tous les continentaux, nous avons vu augmenter leurs moyens et diminuer leur rusticité. Les poils bien qu’il y en ait toujours eu de différentes longueurs, en fonction des différents courants de sang, sont aujourd’hui généralement plus courts qu’autrefois.

FL : Qu’attendez vous de votre club ?

GH : Plus d’informations si possible et surtout plus de pouvoir pour les responsables de région qui sont près du terrain et doivent pouvoir réagir plus rapidement qu’autrefois où les informations de toutes sortes circulaient moins vite. Il serait souhaitable également, de favoriser le développement des FTI pour intéresser les chasseurs non trialisants.

FL : Enfin Gérard, avant de nous quitter, si vous aviez un conseil à formuler à un jeune griffonnier, quel serait-il ?

GH : Et bien, je lui dirais de se rapprocher d’un plus ancien qui n’hésitera jamais à lui donner des bons conseils et je lui dirais aussi de s’attacher à produire du bon et du beau.

L’Etoile d’Heudicourt
4, rue de la Ville
Heudicourt 80122
03 22 86 81 47

Réflexions sur les orientations de l'élevage du griffon korthals

Dr Pierre DEBRET

La sélection par consanguinité ne se fait-elle pas au détriment de la résistance ?

Il est vrai que plus une lignée est consanguine moins les individus sont résistants au niveau immunitaire par exemple, avec aussi assez souvent des portées moins nombreuses. C’est la raison pour laquelle il est important pour notre race d’avoir des lignées différentes et assez indépendantes, en croisant de temps en temps ces lignées, on apporte un patrimoine génétique différent et on redonne alors de la vigueur aux individus produits, c’est le phénomène d’hétérosis bien connu des généticiens. En conclusion, avec la consanguinité, on fixe les caractères mais il faut être raisonnable et sortir de sa lignée de temps en temps en allant chercher un étalon d’une lignée différente. Par contre, il est complètement interdit chez les griffons korthals d’aller retremper avec une race étrangère ce dont nous n’avons nul besoin étant donnée la richesse de notre cheptel.

Que répondez-vous à ceux qui pensent que les chiens de concours sont des
chiens de cirque ?


Que fait de plus un chien de concours qu’un chien de chasse de base ? Il présente une quête régulière, son arrêt est très ferme, il est sage à l’envol et va chercher à l’ordre en donnant assis à la main. Est-ce vraiment si artificiel ? J e ne le pense franchement pas car nombre de chiens réalisent ces actions de façon spontanée après quelques années d’expérience, ils le font alors par souci d’efficacité pour la quête et l’arrêt ou tout simplement pour faire plaisir à leur maître en ce qui concerne le rapport. Pour le chien de concours, ce qui est difficile, c’est la formation accélérée (puisqu’ils sont en compétition à 2ans) et la perfection de l’exécution et c’est là que l’action du dresseur est primordiale. Pour ce qui est des allures et de la puissance de nez, de la façon de prendre l’arrêt, c’est uniquement une question d’instinct et là, le chien de chasse et le chien de concours sont sur ces points à égalité.

Qu’ont de plus les chiens de concours ?

Quand j’observe des jeunes korthals qui viennent dans les TAN, je trouve que nous avons une chance énorme. Les chiens qui souvent n’ont vu que l’environnement de leur maître, mis en présence de gibier d’élevage, déclenchent pour la plupart des réflexes de chien de chasse : l’arrêt puis la poursuite du gibier. Une grande majorité va rapporter d’instinct après quelques jours de chasse et s’élancer à l’eau si une pièce est tombée dans une mare. Rares sont les korthals qui oublient leur maître à la chasse, la majorité est tellement proche de leur propriétaire qu’elle va toujours chasser dans un rayon d’efficacité raisonnable. Le chasseur de base est donc comblé et s’il veut participer à des chasses en groupe, il lui faudra par contre ajouter un zeste de discipline pour ne pas gêner les voisins. Pour décider qu’un jeune chien peut entamer une carrière de chien de concours, il faut que celui-ci ait en plus une passion énorme, ce sera son moteur. Cette passion lui permettra de supporter le dressage car, même avec un peu de contrainte, il repartira toujours pour essayer de trouver un nouveau gibier et pour ainsi assimiler plus vite son dressage. Vous comprenez aisément que ces chiens vont apporter énormément à la race puisque la passion est aussi très importante pour le chien de chasse de base.

Quand je fréquente les territoires de chasse et que j’observe les auxiliaires de certains de mes voisins, je m’aperçois qu’il existe des chiens de chasse qui auraient pu faire une belle carrière de field-trial. C’est donc parfois pour les meilleurs éléments le conditionnement par le maître qui va faire la différence. On essaie par exemple de ne pas chasser le lapin avec un futur champion, ainsi il sera moins tenté de nasiller et prendra plus facilement les émanations de gibier à plumes avec le nez haut. On va essayer également de le faire chasser sur un laps de temps réduit afin qu’il reste concentré. C’est cette faculté de concentration qui va lui permettre pendant le concours de ne faire aucune faute et de gagner.
Ce sera grâce à ces bonnes habitudes acquises, à cette faculté de concentration, mais aussi grâce à un dressage approprié et sans faille que le chien va pouvoir exprimer ses qualités de nez et d’intelligence sur le gibier.

Existe-t-il vraiment un décalage entre les chiens de concours et de chasse pratique ?

Je puis vous dire que les griffons korthals de concours sont des auxiliaires de chasse exceptionnels. Il suffit de contempler le palmarès des concours sur bécasses qui n’ont rien d’artificiel pour prouver que nos chiens primés sur faisans sont d’une grande efficacité sur gibier naturel. Dans ce type de concours, la passion est primordiale et l’instinct de trouveur indispensable. 2009 fut un cru exceptionnel puisque les huit premiers chiens au classement de la clochette sont des griffons korthals et cette année, cinq sur les neuf premiers sont de nouveau des barbus.

La course vers l’élite et la vitesse ne se fait-elle pas aux dépens de l’efficacité ?

Pour nos griffons korthals, la course vers la vitesse n’est pas recherchée. Bien entendu, l’allure en concours est le galop mais ce galop ne doit être ni trop rapide ni trop nerveux. Par contre, la course vers l’élitisme en suivant le standard de travail ne peut faire que progresser la race. En concours, c’est quand même en partie l’efficacité qui est récompensée et on ne peut quand même pas accuser l’élite d’être trop efficace. Il faut cependant rester vigilant à ce que nos chiens gardent leur rusticité légendaire qui leur permet d’aller à l’eau, d’explorer les terrains broussailleux, marécageux et autres. Tout ceci se juge à la chasse et c’est donc bien la preuve qu’une partie de la sélection s’effectue aussi par les éleveurs sur les terrains de chasse.

Comment passer de 20 minutes de concours à 7 heures de chasse ?

Comme je vous le disais précédemment, c’est un problème de conditionnement et de métabolisme. Quand on emmène un chien sortant des field-trials à la chasse, il va régler de lui-même son effort sur la journée. Ceci ne m’a jamais posé de problème avec mes korthals.

La recherche de l’excellence n’est-elle pas à terme un risque pour la race ?

Une race de chien de chasse comme le korthals est un ensemble, elle est identifiée par son standard qui décrit des points précis (par exemple la texture du poil). Ces points doivent être respectés pour que le sujet puisse valider ses résultats en concours. Ceci est primordial si l’on veut garder l’identité de chaque race, nos juges de standard ont donc ici une grande importance. Pour progresser dans la race, Korthals utilisait déjà la consanguinité qui permet de fixer les caractères, et la sélection qui permet d’éliminer de la reproduction les sujets hors-type ou présentant des défauts, cette sélection rigoureuse devant également s’effectuer sur les terrains de chasse ou de concours.

Pour conclure, je pense que nous avons un cheptel tout à fait intéressant pour le chasseur de base (des chiens “arrêteurs“ et rapportant facilement), une classe de chiens de concours de bon niveau qu’il faut maintenir dans le type car ce seront les reproducteurs de choix pour améliorer les performances des plus modestes.
Si la tendance aujourd’hui est de mettre l’accent sur le respect du type, ce qui est tout à fait normal, je dirai que demain il faudra surveiller le maintien de la rusticité et du caractère tranquille qui caractérise notre griffon.
Comme vous le voyez, notre Club qui travaille beaucoup sur la qualité du cheptel, doit maintenir son effort pour que le griffon korthals reste au plus haut niveau des concours de field-trial mais aussi et surtout pour qu’il reste l’auxiliaire préféré des chasseurs.

Pierre Debret
Vice-Président du Club Français du Griffon d’arrêt à Poil Dur Korthals

mercredi 6 avril 2011

10 questions à André Gallet Lachaise

André GALLET LACHAISE - Président du CFGAPDK

Monsieur le Président, dans les objectifs d’aide à l’amélioration de la connaissance de la race du griffon KORTHALS et de sa promotion que « les amis du Korthals » se sont fixés, la connaissance de ceux qui ont la gérance de son club en font partie. A ce titre, pourriez-vous nous dire comment vous vous percevez dans ce rôle ? 

Les griffonniers m’ont élu pour :

  • assurer la promotion du Griffon KORTHALS, lui préserver les qualités naturelles qui lui sont propres tant sur sa morphologie que ses aptitudes sur le terrain
     
  • faire respecter les critères de sélection essentiels en matière d’élevage portant sur le standard de beauté et de travail, le contrôle de la dysplasie et le contrôle de filiation par le test ADN
     
  • développer les présentations canines (Régionales d’Elevage, Spéciales en plus de la Nationale d’Elevage) associées à un T.A.N. et une initiation au concours en Field Trial
     
  • Développer les concours de travail sur gibier naturel
     
  • Démocratiser les informations concernant le G.K. détenues par le Club
     
  • défendre la race face à certains détracteurs par une sélection basée sur la variabilité, critère indispensable et incontournable en matière d’élevage
  • rassembler les Griffonniers autour de notre passion commune
          et je suis très attaché à respecter ces engagements.

Et quel homme se cache derrière ce Président ?

  • Et bien,  je suis un Ingénieur en Chef retraité des Collectivités Territoriales (Ville de Grenoble)
     
  • un passionné du Griffon KORTHALS depuis 1976 avec MISTRAL du RAVIN de l’APOCALYPSE, membre depuis 1977, éleveur amateur depuis 1997 sous l’affixe « de la plume d’argent », propriétaire de 3 femelles
     
  • La passion du chien m’a amenée à devenir juge qualifié pour la race, stagiaire pour 2 autres races (Epagneul Breton, Petit Epagneul de Munster) et examinateur de TAN
     
  • Je suis aussi un homme à la volonté farouche, de défendre les institutions du Club du Griffon KORTHALS et de poursuivre l’œuvre de mes prédécesseurs pour l’amélioration et la promotion du Griffon KORTHALS.




Monsieur le Président, pourriez vous nous présenter  votre club ? 

Un historique s’impose :
  • En 1888 Edouard Karel KORTHALS crée le « Griffon Club »,  organisme international créé pour fédérer les amateurs de griffons à poil dur KORTHALS de toute l’Europe dont les éleveurs souscrivaient aux mêmes principes d’élevage que E.K. KORTAHLS pour tous «  les griffons à poil dur ». En 1889, création du 1er livre des Origines des Griffons d’Arrêt à Poil Dur dénommé le « Griffon-Hund Stammbuch » plus connu sous l’abréviation G.S.B.

Au fil des années, l’augmentation des amateurs adhérant au Griffon KORTHALS nécessita la création de clubs nationaux
  • En 1901 Monsieur Charles PRUDHOMMEAUX fonde le Club Français du Griffon d’Arrêt à Poil Dur.
  • 1907/1913 scission avec les clubs allemands.
    Le stichelhaar n’est plus inscrit au GSB, décision du 13 mai 1913 afin que le GSB redevienne exclusif pour des griffons, il en sera de même plus tard pour le SPINONE resté inscrit sur le G.S.B..
  • 1919/1939 : l’entre deux guerres,
    Le Baron Valence de MARBOT devient président du Club Français. Le nouveau comité crée le L.O.G. (Livre des Origines). Entre 1919 et 1953 12 757 chiens y furent inscrits
  • 1945/1973 : la reconstruction
    Le 4 août 1945 le comité nomme Urbain FAVRE Président du Club. Il aura la tâche de reconstruire le club où seuls 70 membres étaient encore adhérents pour atteindre 380 en 1969.
    Dès octobre 1950, par décision de la FCI, c’est la S.C.C. qui reprend le livre des origines pour le Griffon à Poil Dur KORTHALS (Livre des Origines Françaises)
    Outre la création de nombreuses épreuves de travail été et automne, en 1972 sont créés les Délégués Régionaux.
    En 1951 en hommage à l’illustre créateur, le Club prend officiellement la dénomination Club Français du Griffon à Poil Dur KORTHALS reconnue par la SCC en 1973.
    En février 1951 est édité le 1er bulletin du Club.
  • 1974/1984 : l’ère moderne de la cynophilie
    Yves DROIT est alors président ; sous sa présidence création des premières épreuves sur gibier naturel
    1974 création de l’échelle des valeurs
    1978 élaboration des points de non confirmation
    1979 publication du 1er LEG (livre de l’éleveur griffonnier) – première Nationale d’Elevage à Orléans
    1982 Création du test d’aptitude de caractère (TAC), idée reprise par la SCC sous l’appellation T.A.N. - 1er concours sur bécassines
    1974 classement par série
    1983 mise en place des procédures pour éradiquer la propagation de la Dysplasie Coxo-fémorale (D.C.F.)
    1984 Adoption du standard de travail
    Tolérance pour la taille + 2 cm /-1 cm pour le mâle et la femelle
  • 1985/2001
    Claude ROCHEBEUF devient le 6ème président en 1985 et le restera pendant 16 années. Il sera à l’origine de la Coupe d’Europe de Printemps, de la Coupe des Provinces, du Challenge sur Gibier Naturel et de la création du Club KORTHALS International.
    Il a également instauré le Congrès des Délégués Régionaux et mis en place la confirmation 1er choix, la Charte de l’éleveur, le bréviaire du Griffonnier, la Sarcelle d’or (certificat de travail complet à l’eau) et la Finale du Tan appelée Derby des Jeunes.
    Il s’est aussi intéressé à l’informatique par le traitement des données et la création du site du Club du Griffon sur internet.
  • 2001-2004
    Jacques CARPENTIER assurera la fonction de Président
  • 2004-2010
    Je suis nommé Président en 2004 et reconduit dans cette fonction en 2007 et 2010 après des élections où au cours de la campagne la calomnie a été le fer de lance de certains, portant de graves préjudices au club et à la race du Griffon KORTHALS.
    Le comité est composé de 18 administrateurs depuis le 12 juin 2010
    Actuellement le Club comprend 1 266 adhérents au 31/12/10
    Annuellement en moyenne 1 200 chiots naissent.
    Les sujets  cotés en série par leur résultat en travail sont en 2010 au nombre de 243.
    A titre indicatif pour cette même année :
    - 97 sujets se sont classés en épreuve de travail (F.T.)
    - les homologations s’établissent comme suit :
    36 Trialers, 18 champions d’automne,5 champions de printemps,1 champion de travail. Pour les champions internationaux : 2 champions de travail – 5 champions de conformité au standard



Depuis votre première nomination à la tête du club quels sont les travaux effectués ?


Président depuis juin 2004, avec mon comité, nous avons travaillé pour préserver et améliorer la race du griffon KORTHALS en mettant en œuvre en complément de la confirmation et  du contrôle de la dysplasie des mesures jusqu’alors jamais mises en application grâce à l’évolution des techniques d’analyse dans le domaine de la génétique.

  • Le 2 décembre 2005, nous avons déposé une grille de sélection incluant pour la première fois le test ADN dès la cotation 3/6 validée par le Comité de la S.C.C. le 4 janvier 2006.
     
  • Le 12 novembre 2006 lors des travaux du comité à GIROUSSENS, il a été décidé que les chiens marqués de fauve ne pourraient pas être primés au dessus du très bon, qu’il fallait mettre l’accent sur la qualité du poil dans les jugements avec la création d’un prix spécial poil dur, qu’il fallait renforcer les mesures concernant la taille et ne pas attribuer de CACS et de RCACS aux sujets dans la limite de la tolérance (+ 2 cm et – 1 cm pour les mâles et les femelles).
  • Le 18 février 2007, lors des travaux du comité à BOURGES, il a été décidé d’adresser à tous les confirmateurs et les juges de notre race un rappel des directives pour la confirmation et les jugements en exposition par un document mis à jour avec les dernières décisions du comité.
  • Le 17 juin 2008, nous avons déposé une nouvelle grille de cotation, validée par le Comité de la S.C.C. le 9 juillet 2008, imposant le test ADN dès la cotation 2/6 et renforçant la cotation « recommandé » 4/6 en demandant 2 EXC en Spéciale sous 2 juges différents, 

Le Président ARTHUS, par courrier en date du 17 juillet 2008 me félicitait pour les efforts accomplis pour l’amélioration de la race du Griffon KORTHALS en m’associant à l’action constante de la S.C.C.

  • En 2008, dans le souci constant d’améliorer la race, nous avons décidé d’homologuer les titres de champions suivants : CHCS – CHP – CHA – CHGS - CHT à la condition expresse que les chiens soient non seulement radiographiés A ou B pour la dysplasie coxo-fémorale mais aussi qu’ils soient testés ADN
    Pour les challenges et prix, seuls les sujets testés ADN et radiographiés A ou B peuvent y accéder.
  • En 2009, diverses mesures ont été prises lors de l’A.G. extraordinaire d’Aubervilliers  le 14 février 2009. Nous avons entre autres imposé à tous les élevages d’élite du club de n’utiliser que des géniteurs testés ADN avec contrôle de filiation.

    Aucune photo ou commentaire sur un griffon KORTHALS ne peut paraître sur le bulletin si le sujet n’est pas radiographié et testé ADN (Décision de l’A.G. du 14/02/2009).

    Les signataires de la charte doivent donner leur accord auprès du laboratoire ANTAGENE afin que le test ADN de leurs géniteurs soit communiqué aux acquéreurs qui souhaitent réaliser les contrôles de filiation.

    Le prix du poil dur a été instauré dans les Spéciales du club, les Régionales d’Elevage et les Nationales d’Elevage pour encourager les éleveurs à s’engager dans ce type de sélection.

    En ce qui concerne les chiens blancs qui peuvent sortir sur certaines lignées lors de saillie, le professeur COURREAU questionné, répondait le 3 février 2009 :

     « Je vous confirme que l'hypothèse la plus vraisemblable pour moi est celle du gène récessif rare présent dans la race. Je ne vois pas comment une ascendance setter pourrait donner une robe intégralement blanche. Qu'elle soit très légèrement teintée exprimerait le fait que le gène responsable n'a pas une action parfaite ce qui permet de parler d'un sub-albinisme. Je suppose que muqueuses et yeux sont généralement plus clairs que la normale chez les sujets blancs. Par ailleurs, avec un tel gène, il me paraît concevable qu'il y ait aussi des effets associés qui concernent la structure du poil, avec une moindre qualité de celui-ci. Il n'est pas rare que plusieurs déficiences soient liées.

    Espérant que ces propos vous éclaireront dans cette affaire, je vous prie de croire, cher Président, en mes sentiments les meilleurs.

    Pr. JF Courreau »
     
  • En février 2010, lors d’une réunion de formation des juges à la S.C.C., le professeur COURREAU de l’ENV de Maisons-Alfort nous a recommandé, pour conserver la variabilité dans la race du Griffon KORTHALS, de ne pas sélectionner uniquement sur un gène unique au risque de faire remonter des gènes récessifs.
  • en matière de conformité au standard sur les 3 dernières nationales d’élevage,
    • 2008 CUSSAC 140 sujets présentés
    • 2009 PIN FOURCAT 130 sujets présentés
    • 2010 GAMBAIS 135 sujets présentés
  • Le bilan ressort en moyenne avec plus de 80% de chiens classés à l’excellent, aucun des sujets ne présentait des traces de métissage occultes (blancs, noirs, truités…) pas plus que des taches de fauve.
  • Sur proposition du club, la commission élevage de la SCC a validé les conditions d’obtention du titre d’élevage sélectionné pour les éleveurs de griffons Korthals incluant les exigences du titre d’élevage d’élite délivré par le club
  • A la demande de la S.C.C., la rédaction du standard de travail a été refondue pour une meilleure lisibilité
  • Dans le domaine des concours de travail, le griffon KORTHALS occupe souvent les plus hautes marches du podium pour la race des continentaux.
Toutes ces mesures démontrent bien tout l’attachement apporté avec le comité pour améliorer, sélectionner et préserver la race du griffon KORTHALS.

Je terminerai sur cette citation de Jean CASTAING : « … Aucune race ne peut prétendre se refléter dans sa perfection dans tous ses sujets et toutes ses familles. Prétendre supprimer tous les sujets, voire toutes les familles ne représentant pas l’idéal serait une utopie et ce serait un moyen aussi critiquable qu’inopérant…. »




Quels nouveaux objectifs vous êtes vous fixés, pour les trois ans à venir ?
  • Terminer le livre d’élevage du Griffon KORTHALS
    Ce document informatique remplacera le livre d’Elevage du Griffon KORTHALS (L.E.G.). Il sera à la disposition de tous les Griffonniers à partir de notre site. Véritable recueil généalogique, il implique, pour sa mise en réseau un important travail de saisie compte tenu que beaucoup de données existantes ne m’ont pas été transmises en 2009.
  • Informatiser les homologations des titres de Champions et de Trialer ainsi que les cotations et leur évolution dans le temps.
  • Rédaction d’une plaquette sur la conformité du standard à l’attention des juges de conformité du standard
  • Développer le concours des chasseurs lors de chaque Poule KORTHALS
  • Développer les R.E. associées au T.A.N. car c’est l’occasion de réaliser beaucoup de confirmation, de révéler certains sujets et d’échanger avec les Griffonniers.
  • Inciter les Griffonniers  ayant cette vocation à devenir juge de travail ou de standard pour que notre Club soit bien représenté
  • Défendre par tous les moyens statutaires notre club et notre race contre toutes les attaques démagogiques de ceux qui passent leur temps sur le net à diffuser des informations provocantes et infondées. La cynophilie ne se traite pas  sur un clavier !!!
  • Proposer aux Griffonniers les mesures et les décisions qui s’imposent pour que notre Club retrouve la sérénité et la confiance de ses adhérents.


D’après vous, quelles sont les lignes directrices majeures qui devront guider vos successeurs quels qu’ils soient, s’ils veulent maintenir et développer le rang actuel de notre barbu au sein des continentaux ?

J’espère qu’ils auront cette volonté et dans ce cas, je ne vois pas comment ils pourront échapper à :

  • Imposer et faire respecter la conformité au standard de beauté ainsi que le style inhérent à la race ( standard de travail du Griffon KORTHALS)
  • Poursuivre les actions afin de rappeler les directives du Club aux juges de conformité du standard pour éviter certaines dérives dans les jugements
  • Inciter tous les éleveurs à ne reproduire qu’avec des sujets indemnes de dysplasie, testés ADN et titulaires du TAN, coté 1er choix serait un minimum
  • Poursuivre la promotion du poil dur et des épreuves mettant en avant les qualités de polyvalence du Griffon KORTHALS
  • Développer les R.E. dans toutes les régions avec mesures incitatives pour la confirmation
  • Développer les concours sur gibier sauvage et gibier naturel
  • Intéresser les chasseurs et les initier au concours St Hubert et au concours des chasseurs lors des P.K., moyens infaillibles pour faire connaître les qualités du Griffon KORTHALS….. entre autres


Concernant le griffon, pourriez vous, nous citer les différentes étapes qui ont marqué son évolution ces vingt à vingt cinq dernières années :

Si nous voulons être complet, nous devons faire un rappel de son historique.

Edouard Karel KORTHALS (1851-1896 ) fixe entre 1877 et 1896 le type de ce qui s’appellera le Griffon à Poil Dur KORTHALS à partir de griffons de variétés locales éparpillées principalement en France et en un peu moins de 20 ans il fixera tous les caractères physiques et moraux indispensables selon lui pour :
« créer un chien ayant plus d’entreprise et de vitesse que le continental d’alors, un nez très fin en rapport avec son allure, souple et intelligent pour s’adapter à tout dressage, robuste, rustique, résistant au froid et à la chaleur et bien vêtu d’une toison étanche… » J. CASTAING « Le Griffon KORTHALS ».

Il y parviendra par les seules vertus de la consanguinité et d’une sévère sélection, sur 600 sujets qui passèrent par son chenil, KORTHALS n’en gardera que 60 dignes, selon lui, de porter le nom de « griffon d’arrêt à poil dur ».

Cette entrée en matière m’a semblé indispensable pour parler de l’évolution du Griffon KORTHALS dont le standard établi par E.K. KORTHALS est paru sur le GRIFFON HUND-STAMMBUCH (GSB) en 1887.

Ce standard du Griffon d’Arrêt à Poil Dur officiellement approuvé en 1887 avec les 14 disciples de KORTHALS n’a subi au cours de ces 124 dernières années que quelques retouches de style ou de précision dans les expressions utilisées.

L’évolution de la race se traduit entre autres par les résultats obtenus sur le terrain par les Griffons KORTHALS grâce à une sélection judicieuse par les éleveurs amateurs et professionnels.

  • En 1985 Le classement des G.K. en épreuve de travail s’établissait comme suit :

19 chiens classés en épreuve de printemps
54 chiens classés en épreuve de Gibier Tiré

  • En 2010 le classement des G.K. ressort comme tel :

40 chiens classés en épreuve de printemps
94 chiens classés en épreuve de Gibier Tiré
49 chiens classés en épreuve de Gibier Naturel et Gibier de Montagne

Le classement par série pour un cheptel de Griffons KORTHALS de 10 ans maxi comparativement sur 15 ans ressort comme suit :

1985 : 15 champions de travail – 76 griffons répartis sur 5 séries de travail
2010 : 86 champions de travail – 157 griffons répartis sur 5 séries de travail

D’autre part une attention toute particulière est portée sur la qualité du poil, primordiale pour le Griffon KORTHALS ; un prix spécial a été créé à cet effet lors des championnats, des Nationales d’Elevage et des Régionales d’Elevage.

La taille des Griffons KORTHALS qui a tendance à augmenter fait l’objet de mesures particulières lors des jugements conformément au standard déposé à la S.C.C.

Le contrôle de la dysplasie coxo-fémorale engagé depuis 1983 porte ses fruits ; nous avons actuellement un important cheptel radiographié A exempt de dysplasie.




Ces derniers temps, des voix se sont élevées au sein du club, pour prôner une sélection par la base, contrairement à ce qui se pratique partout en élevage et ailleurs. Qu’en pensez -vous ?

Les voix qui se sont élevées en 2008 concernent les sujets marqués de fauve dits « quatr’oeillés » en mettant au pilori des géniteurs adulés dans les années 2001-2004.

Il faut se rappeler que ce gène qui marque de fauve les chiots d’une portée n’est pas récent et figurait déjà dans le standard d’E.K. KORTHALS de 1887. Dans les années 1970 ce gène apparaissait entre autres avec UGOL de la BASTIERE dont le propriétaire était M. PREAU, à l’époque Président du Club Belge.
Bien d’autres dont JENNY des ZIZAINES appartenant à M. KESPERN portaient ce stigmate qui a été transmis en gène récessif par POT-YANde KERAM qui a produit de très nombreux sujets qui se trouvent dans les pedigrees de chiots issus de très nombreux élevages français.

A cette époque déjà lointaine, aucune voix des ténors actuels ne s’est élevée.

Tous ces sujets ont, par leur qualité sur le terrain, contribué à l’évolution de la race unanimement reconnue par les juges de F.T.

Il ne faut pas perdre les qualités de travail indispensables à la race que possèderaient certains sujets légèrement marqués de fauve. c’est le travail de la Commission Elevage du Club  et des éleveurs.

La sélection en élevage ne peut se pratiquer que dans la variabilité avec une sélection judicieuse des étalons et des lices ; la connaissance des ascendants est très importante.
Pousser trop loin des critères de sélection conduit à un élitisme qui ne permet plus de conserver cette variabilité.

Mettre trop de filtres sur les critères de sélection d’une race conduit à restreindre le « résiduel des géniteurs » et peut conduire à un hyper-type lorsque la sélection est trop unidirectionnelle.
« Seule la sélection sur index global mérite d’être mise en œuvre aujourd’hui. Elle consiste à évaluer la valeur génétique pour chaque caractère, à pondérer l’importance de chacun, ne pas en faire en quelque sorte la somme » (Professeur Bernard DENIS, professeur honoraire à l’ENV de Nantes : Méthodes et risques de la sélection en élevage)

C’est dans cette directive que la Commission Elevage, Présidée par Pierre DEBRET, œuvrera pour les années à venir.


Au cours du mois dernier, vous avez fait parvenir aux membres du club un communiqué de mise au point qui « rompait » avec votre style habituel, qu’en attendiez vous, en avez vous eu des retombées ?

Ce n’est pas dans ma nature effectivement de faire une telle intervention, mais le besoin s’en faisait sentir. Nombre de Griffonniers qui soutiennent notre action au sein du comité m’ont encouragé à rompre un silence qui de toute évidence était bien trop long.

J’ai donc décidé de mettre les choses au point et d’épingler ceux qui prétendent donner l’exemple et détenir la parole sacrée pour le devenir du Griffon KORTHALS.

Je suis bien décidé à poursuivre dans cette voie chaque fois que je le jugerai nécessaire.
Ce communiqué a répondu à une attente d’un très grand nombre de Griffonniers qui ont, à sa lecture, découvert la face cachée de nos détracteurs.

J’ai eu beaucoup de retombées positives et j’ai ouvert les yeux à des Griffonniers qui ne nous avaient pas accordé leur suffrage lors de la dernière élection.

Ce contexte est encourageant pour les actions qui sont en cours pour que notre Club retrouve la sérénité.


Si vous aviez deux à trois vœux réalistes à formuler dans l’intérêt du Korthals, quels seraient- ils ?

Sans hésitation, cela serait
  • Que le comité retrouve une sérénité et une cohésion indispensable à la conduite des projets du club
  • Que les éleveurs poursuivent la sélection qu’ils conduisent sur les géniteurs pour maintenir et améliorer la race
  • Que les amateurs soient plus nombreux à présenter en exposition et en concours de F.T.
Télécharger Le standard du Griffon à poil dur